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PROJET FINAL

_ 16 DECEMBRE 2014

Pour mieux commencer, nous allons vous donner une série de repères qui permettront de mieux vous orienter. Notre secteur se situe entre la route du Président-Kennedy et le boulevard Desjardins. Il est bordé au nord par le Boulevard de la Rive-Sud et au sud par la rue Étienne-Dallaire. Plus globalement le fleuve est situé dans le haut de la carte et vous pouvez observer le début du golf de Lévis. Vous reconnaissez les Galeries Chagnon, le IGA, le Maxi, le Super C, le Rona et le Canadian Tire.

 

En effectuant une analyse plus poussée au niveau des types de surfaces, on remarque que la majorité du secteur est composée de surfaces dures et imperméables. Les bâtiments de grandes tailles sont implantés sur d’immenses parcelles qui réduisent les perméabilités piétones et renforcent le caractère de cette limite. Les stationnements implantés devant les bâtiments nuisent à la lisibilité et au séquençage du parcours. Tout est pensé dans une logique automobile.

 

Au travers ces étendues grises, on remarque un tissage décousu de parcelles de verdure, mais principalement d' interfaces abandonnées et des friches sans usages. Juste en haut de la rue Étienne-Dallaire, une aire de végétation plus importante est le résultat d’une ancienne friche électrique. Au sein de l’arrondissement Desjardins, le golf se présente comme un poumon vert autant physiquement que dans la mémoire collective. Nous cherchons à réutiliser ces verts existants au maximum.

 

MISSION :

 

Ce qu’on vous propose, c’est de lier les fragments de la ville de Lévis entre eux au moyen d’un réseau hybride de connexions végétale et bati, des venelles qui connectent des corridors de biodiversité, qui soutiennent des milieux de vie de qualité et révèle l’identité lévisienne. 

 

 

Nous définissions deux pôles d’intensité complémentaires qui viennent animer et structurer le quartier. D’une part, nous implantons une pôle intermodal à l’intersection de l’ancien rond-point Kennedy, un lieu de mobilité important pour l’identité lévisienne.  D’autre part, un pôle culturo-sportif vient s’inscrire à proximité de l’ancienne friche électrique et vient animer un nouveau quartier résidentiel. Ces deux pôles viennent définir les deux sous-secteurs de notre intervention commune. 

 

Il ne faut pas déshabiller Pierre pour habiller Jacques. Dans cette optique, nous proposons une consolidation des commerces existants du pôle intermodal en y réparant l’interface avec l’espace public et en intégrant une mixité d’usages. Le pôle culturo-sportif, quant à lui, est caractérisé par les usages institutionnels qui s’y implante, encadre et anime la place publique en son centre.  Ces deux pôles importants sont soutenues par une offre résidentielle diversifiée et dense.

 

L’ensemble de ses usages permet la desserte en transport en commun. Établie précédement dans le plan de mobilité de l'atelier, une boucle de transport encadre le projet, le reliant à l’arrondissement Desjardins et à la traverse. Un bus à haut niveau de service (BHNS) relie le secteur à l’échelle régionale et participe à la transformation du boulevard de la Rive-Sud en nouveau boulevard urbain. La nouvelle configuration des arrêts d’autobus permet de faciliter les déplacements actifs et collectifs. Ces deux pôles se trouvent à moins de 10 minutes de marche un de l’autre. 

DÉFINITIONS ESSENTIELLES

 

La définition de quelques concepts clés est importante à la bonne compréhension de notre projet.

 

D’abord, mais qu’est ce qu’une venelle? Une venelle c’est un élément structurant d’une réparation. Il s’agit de capillarité qui lie les fragments de verts ensemble permettant de connecter différentes parcelles. C'est un lieu de transit qui devient même porteur d’espace public et participe activement à la résilience aux changements climatiques.

 

Un autre concept important : l’intermodalité. L’intermodalité, c’est la convergence et le croisement de différents réseaux de mobilité, par exemple : la marche, le vélo, le covoiturage, le transport en commun, etc. C’est un lieu où on change efficacement de modes de déplacement.

 

Troisième et dernier concept clé : la biodiversité. C’est un des principaux enjeux du développement durable. Un espace naturel où on observe l’interaction entre une diversité des organismes vivants, végétaux ou animaux.

OBJECTIFS

 

Nous proposons le développement d’un milieu naturel au moyen de l’infiltration d’un réseau vert écologique. Les capillarités vertes assurent un milieu de fraicheur urbain qui participe à la réduction des impacts des changements climatiques. En perméabilisant les surfaces au sol et en assurant la collecte des eaux de surface, la gestion durable des eaux de ruissellement est améliorée.

 

Comme les lévisiens semblent être attachés aux milieux naturels, nous souhaitons ramener la nature en ville par l’intégration de venelles vertes. La réutilisation des verts existants renforce l’identité et la lisibilité paysagère en plus de restructurer les connexions.

 

Dans l’optique de créer un kit de réparation Lévisien, nous proposons une réparation du bâti et des vides verts et gris. On cherche à structurer la réparation des tissus existants au moyen de différentes typologies d’interfaces entre le bâti et le non-bâti.

Ce système de connexion a été pensé à une échelle non seulement locale, mais aussi régionale. Rappelant la structure seigneuriale, le corridor de biodiversité s’implante tel un rang, parallèlement au fleuve. Il est connecté à la piste cyclable au bord du St-Laurent par des venelles vertes. Cette reprise d’une morphologie bien connue renforce l’identité et la lisiblité paysagère tout en restructurant les connexions.

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